Selon Calculeo, 15 % des déperditions de chaleur de nos maisons se font par les menuiseries. Ce chiffre souligne leur importance dans la performance énergétique d’un logement. Une fenêtre mal isolée ou une porte vétuste suffit à faire grimper vos factures, malgré un chauffage efficace ou une bonne isolation des murs. En comprenant comment elles influencent votre consommation, vous pourrez prendre des mesures pour améliorer le confort de votre habitat tout en réduisant vos coûts.
Fenêtres et portes : quel impact sur la consommation d’énergie ?
Des fenêtres anciennes, dotées de joints usés, perdent la chaleur en hiver et la laissent entrer en été. Cette perte vous contraint à augmenter l’usage du chauffage ou de la climatisation, ce qui alourdit vos dépenses. En revanche, des menuiseries performantes vous aident à stabiliser la température intérieure en diminuant les échanges avec l’extérieur.
Vous devez pour cela privilégier le double ou triple vitrage. De plus, associez vos fenêtres à des matériaux tels que le PVC, le bois ou l’aluminium à rupture de pont thermique. Ces composants limitent les transferts de chaleur et renforcent l’étanchéité de la maison.
Une porte mal isolée crée aussi un point de faiblesse qui nuit à l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment. Pour remédier à cela, choisissez un modèle qui possède une bonne résistance, avec des panneaux isolants et une structure étanche. Comme on peut le voir sur menuiz30.fr, une menuiserie de qualité supérieure, avec des finitions rigoureuses, contribue à améliorer l’efficacité énergétique globale du logement.
Les pertes de chaleur : comment les détecter ?
La thermographie infrarouge est l’un des outils les plus fiables pour visualiser les fuites. En faisant appel à un professionnel équipé d’une caméra thermique, vous obtenez une cartographie précise de la situation. Les images en couleur révèlent les zones froides, situées autour des fenêtres, des portes, des encadrements ou des joints mal posés. Cette analyse visuelle vous donne la possibilité d’agir de manière ciblée.
Vous observerez également certains signes révélateurs à l’intérieur de votre habitation. Des parois froides au toucher, de la condensation fréquente sur les vitres ou des courants d’air près des ouvertures traduisent une mauvaise étanchéité. Même en l’absence d’appareils sophistiqués, ces indices vous alertent sur la nécessité de vite intervenir.
Les tests d’infiltrométrie complètent ce diagnostic. Exécutés par des spécialistes, ils mesurent la perméabilité à l’air de votre logement en créant une différence de pression. Cette méthode précise aide à localiser les infiltrations sur les menuiseries, qu’elles proviennent d’un joint détérioré, d’un dormant mal placé ou d’un vitrage défaillant.
Les aides et subventions pour financer vos travaux de menuiserie
Accessible à tous les propriétaires, MaPrimeRénov » est la principale aide financière pour les travaux de rénovation énergétique. Son montant dépend de vos revenus, de la nature des travaux réalisés et du gain énergétique obtenu. En optant pour des menuiseries certifiées, vous pouvez percevoir des centaines d’euros par équipement remplacé.
Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) vient en complément. Il repose sur une obligation faite aux fournisseurs de promouvoir les économies d’énergie chez les particuliers. En échange de vos travaux, vous recevez une prime, versée directement ou sous forme de bons de réduction. Les démarches, souvent prises en charge par l’artisan ou un intermédiaire, sont simples à effectuer.
Les collectivités territoriales proposent aussi des subventions pour ce type de rénovation. Pour en bénéficier, renseignez-vous auprès de votre mairie ou de l’Agence locale de l’énergie de votre secteur. Si vous engagez un professionnel qualifié RGE, vous profiterez par ailleurs d’un taux à 5,5 % sur l’achat et la pose de vos menuiseries. Cette diminution s’applique sur la facture si les conditions sont respectées.
Source : https://www.calculeo.fr/eco-travaux/la-deperdition-thermique